introduction
L’Islam considère le désir charnel comme une pulsion devant nécessairement être satisfaite. Mieux encore, il le considère comme une envie louable et légitime et non comme quelque chose de répugnant dont il convient de s’abstenir, tant que celle-ci est satisfaite d’une manière prescrite par Allah. Ainsi, on trouve dans le Coran un verset dans lequel Allah dit: On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent: femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, bétail et champs; tout cela est l’objet de jouissance pour la vie présente, alors que c’est près d’Allah qu’il y a bon retour (3:14)
Droits de l'épouse
On rapporte de Hakîm ibn Mu’âwiyah Al-Quchayri d’après son père que celui-ci dit au Prophète : Ô Messager d’Allah ! Quels droits nos épouses ont-elles sur nous ? Le Prophète répondit : Elles ont droit, tout comme vous, à la nourriture et à l’habillement et vous ne devez les frappez ni au visage ni les insulter, et si vous êtes irrités contre elles, continuez néanmoins d’entretenir des relations normales avec elles, sauf en ce qui concerne les rapports conjugaux (`Abû Dâwûd, hadith numéro 2142)
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Lorsque les problèmes entre époux mènent à une voie sans issue, il n’existe d’autre solution que la répudiation. On y a alors recours par crainte de voir l’infidélité se propager avec ce qui en découle comme problématiques comme la confusion des filiations, les héritages indus, les héritages non remis aux héritiers légitimes, la diffusion de la turpitude et dans le meilleur des cas, la dégradation de la vie au sein du foyer qui mène à une éducation désastreuse des enfants.
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Le Prophète (s) dit pour sa part: On m’a fait aimer de votre bas-monde les femmes et le parfum mais ce qui m’apaise le plus est la prière(«al-mustadrak» d’Al-Hâkim, hadith numéro 2676)