Les règles de bienséance à respecter lors de la nuit de noces

Il convient à l’homme d’être affectueux avec son épouse et de lui être de bonne compagnie afin d’éloigner d’elle le sentiment de solitude, conformément à ce que faisait le Prophète (s).

On rapporte de Chahr ibn Hawchab qu’il entra chez `Asmâ` bint Yazîd ibn as-Sakan, une femme appartenant à la tribu des Banû ‘Abdil `Achhal. Lorsqu’elle lui servit de la nourriture, il lui dit : Je n’ai pas envie de manger. Elle lui dit alors : J’ai embelli ‘ `ichah le jour de son mariage avec le Prophète (s) puis j’invitai celui-ci à entrer auprès d’elle. Il entra donc et s’assit à ses côtés, puis demanda un grand récipient de lait. Il en but un peu puis le présenta à ‘ `ichah qui baissa la tête par pudeur. Je la réprimandai alors et lui dis : « Prends ce récipient de la main du Prophète ». Elle le prit et en but un peu puis le Prophète lui dit : « Présente-le à tes amies ». Je lui dis : « Ô Messager d’Allah, bois-en plutôt puis donne-le moi de tes mains ». Il le reprit donc, en but un peu puis me le présenta. Je m’assis alors et posai le récipient sur mes genoux, puis je me mis à le tourner afin de boire le lait de l’endroit même où le Prophète posa ses lèvres. Il me demanda ensuite de présenter le récipient aux autres femmes qui prétendirent ne pas avoir envie de boire. Le Prophète leur dit alors : « N’ajoutez pas le mensonge à la faim ». Cesseras-tu donc de me dire que tu n’as pas envie de manger ? Je dis alors à `Asmâ`: Oui mère, jamais je ne te dirai plus cela. Ahmad, hadith numéro 27591.

La tradition prophétique recommande de poser la mais sur le front de l’épouse et d’invoquer Allah (y), conformément au hadith dans lequel le Prophète (s) a dit :« Lorsque l’un d’entre vous épouse une femme, achète une esclave ou une monture, qu’il pose la main sur son front, invoque la bénédiction d’Allah et dise : ô Allah, je te demande son bien et le bien pour lequel Tu l’as créée, et je cherche protection auprès de Toi contre son mal et le mal pour lequel Tu l’as créée. S’il s’agit d’un dromadaire, on doit dire cela en posant la main sur le sommet de sa bosse ». « al-mustadrak » d’Al-Hâkim, hadith numéro 2757.