Les droits dû à l’époux par l’épouse

    Enumérer quelques versets et hadiths nous dispensera également de nous étendre à propos des droits dû à l’époux par l’épouse.

  • Allah (y) décrit les bonnes épouses en disant :« Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. » [Sourate An-Nisâ` - Les Femmes, verset 34].
  • On rapporte que ‘ `ichah a dit : J’ai demandé au Messager d’Allah (y) :A qui la femme est-elle le plus redevable ? Il répondit :« A son époux ». Je lui ai ensuite demandé : A qui l’homme est-il le plus redevable ? Il répondit : « A sa mère ». « al-mustadrak » d’Al-Hâkim, hadith numéro 7244.
  • On rapporte d’Al-Husayn ibn Mihsan d’après sa tante paternelle que celle-ci rendit visite au Prophète (s) pour une affaire personnelle puis lorsqu’elle fut sur le point de la quitter, il lui demanda : « Es-tu mariée ? ». Elle répondit par l’affirmative. Le Prophète lui demanda alors : « Comment te comportes-tu avec lui (ton époux) ? » Elle répondit : « Il ne manque de rien avec moi sauf de ce que je n’ai pas la capacité de faire ». Le Prophète lui dit alors : « Regardes comment tu es avec lui car il est certes ton paradis et ton enfer ». « al-mustadrak » d’Al-Hâkim, hadith numéro 2769
  • On rapporte de `Abû Hurayrah que le Prophète (s) a dit :« Si la femme observe ses cinq prières quotidiennes, jeûne le mois de ramadan, garde sa chasteté et obéit à son mari, on lui dira : entre au paradis par n’importe laquelle de ses portes que tu veux ». Ibn Hibbân, hadith numéro 4163.
  • On rapporte de Mu’âdh ibn Jabal que lorsqu’il se rendit en Syrie, il vit des chrétiens se prosterner devant leurs évêques, leurs pontifes et leurs patriarches et des juifs se prosterner devant leurs rabbins, leurs prêtres et leurs savants. Il leur demanda : Pour quelle raison faites-vous cela ? Ils répondirent : Ceci est la manière de saluer des prophètes. Mu’âdh dit alors : Notre Prophète mérite plus que nous nous prosternions à lui. A son retour, le Prophète (s) lui dit : « Ces gens mentent sur leurs prophètes tout comme ils ont falsifié leur livre. Si je devais demander à quelqu’un de se prosterner devant quelqu’un d’autre, je demanderais à la femme de se prosterner devant son époux en raison de l’immensité des droits qu’elle lui doit. De plus, une femme ne connaît pas la douceur de la foi tant qu’elle ne s’acquitte pas des droits qu’elle doit à son mari, même si elle doit descendre de dos de dromadaire pour satisfaire son désir physique ». « al-mustadrak » d’Al-Hâkim, hadith numéro 7325.
  • Ibn ‘Abbâs rapporte qu’une femme se rendit chez le Prophète (s) et lui dit : Ô Messager d’Allah, je suis la déléguée des femmes auprès de toi et toute femme sachant ou ne sachant pas que je venais ici souhaite que je vienne. Allah est le Seigneur des hommes tout comme Il est Celui des femmes. De même, tu es le Messager d’Allah envoyé aux hommes comme aux femmes. Or Allah a prescrit le jihâd pour les hommes : s’ils sont victorieux, ils sont rétribués et s’ils tombent en martyrs, ils sont vivants et bien pourvus auprès de leur Seigneur. Quel est donc l’équivalent de cela pour les femmes ? Le Prophète lui répondit en disant : « Transmets aux femmes que tu rencontreras que l’obéissance au mari et la reconnaissance de son droit équivaut à ce que gagnent les hommes lors du jihâd mais peu d’entre vous se conforment à cela ». ‘Abdurrazzâq As-San’âni, hadith numéro 1591